Une fois n'est pas coutume, j'accueille à mon bord trois potes qui fêtent l'anniversaire de l'un deux. Pour le cadeau, bien entendu entre pêcheurs, une journée de pêche pour poutrer sur le Léman...
Olivier, Emmanuel et Sébastien ont fait le déplacement depuis la Loire pour braver les intempéries toutes relatives, un peu de vent, un peu de pluie, une température basse mais correcte...
Je pensais la journée prometteuse.
Et c'est ce qui c'est passé les deux premières heures de pêche avec deux jolis poissons méritant la photos car étant des bûchettes et 3 autres touches de poissons plus modestes.
Mais la suite fut totalement différente.
Le Léman, ayant subi beaucoup de changements liés à la vidange et à des systèmes météos
alternants entre chaud et froid tout au long de l'année, ne se remet
pas. Encore une fois la forte montée des température à la suite d'une
brusque arrivée du pré hiver casse la pêche, et s'était le contraire la
semaine dernière.
En une semaine, les poissons sont passés de
17M en moyenne à 29M et remonté à 19M... bien qu'ils vivent dans
plusieurs couches d'eau, les poissons actifs et se nourrissant sont
passés par ces stades... mais leur frigo étant toujours aussi plein, nos
leurres ne les intéresse que trop peu.
Bien sur, il est toujours possible de toucher une poutre et les récit de certains pêcheurs occasionnels du Léman
en sont la preuve, mais cette année la régularité n'est pas de rigueur
et il m'est difficile de faire toucher beaucoup de poissons à mes
clients peu habitués à pêcher des profondeurs comme celles ci.
C'est pourquoi je leur rend honneur, car sortir son épingle du jeu cette saison, même si on est placé sur les bons spots avec les bons leurres et les bonnes approches, relève de la persévérance et l''application dans la gestuelle.
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2 commentaires:
slt,
Comment tu expliques justement ces sauts dans la couche d'eau ? Les big pike se mettent pas pépére dans la thermocline en attendant d'aller traquer leurs proies quand les conditions s'y prêtent mieux
ou bien c'est justement leurs proies (corégones) qui font le yoyo mais là encore pour quelles raisons ?
La température pas top ces derniers doit envoyer des "chocs thermiques" sur les couches supérieures mais à 25-30m ça influe encore beaucoup ?
Le vent ne joue pas son rôle de "mixeur" sur une couche suffisante ?
sorry de toutes ces questions mais la quête des big pike en lac me fascine depuis 2012 et j'ai donc pas mal d'interrogations.
See you later ;-)
Hello, les grands brochets ont des comportements totalement différents des poissons plus petits, soit ils vivent en plein lac en zone pélagique et là ils se laissent dériver dans le courant certainement depuis une thermocline et mangent dans les bancs de corégones ou d'ablettes qu'ils suivent, soit ils vivent dans les profondeurs mais proche de structures géologiques et viennent digérer sur des plateau pour que leur métabolisme soit plus rapide, ils peuvent aussi monter dans moins d'eau si leur envie est de manger des perches... bien certain que la température et le vent influent sur leur comportement... mais qu'ils soient pélagiques ou de structure les grands brochets vient pour la plus part vers 40M de fond et là la température est constante toute l'année au alentours de 8°. Ces zones de vie ou pluto de repos ne sont pas des zones propices à la pêche, les poissons ne bougeant presque pas...
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