Bienvenue sur ce blog. Je m’appelle Arnaud Fileppi, je suis né en 1970 et je pêche depuis l’âge de mes 4 ans… Je suis passionné par les gros poissons d’eau douce, c’est pourquoi après ma période carpe je me suis tourné naturellement vers la pêche des brochets aux leurres. Quelques années plus tard, cette boulimie de pêche m’a conduit tout droit au métier de Guide de Pêche, dont je suis sorti major de promotion. J'ai participé à des circuits de compétitions, j’ai gagné le titre ‘’brochet AFCPL’’ en 2009, en 2010 j’étais 3em du classement général D1, j'ai aussi gagné les plus importantes compétitions brochet de France, deux fois le Bourget et Plobsheim. J’ai fait de la pêche des grands brochets ma spécialité et propose maintenant des séjours et des voyages de pêche sur le lac Léman. Fort de mon expérience j'ai aussi développé des cannes et leurres spécifiques pour la pêche des grands brochets que vous pourrez retrouver sur le site de trophy-pike-solutions.com Je vous souhaite de passer un bon moment sur ce blog, au plaisir de se voir au bord de l’eau ou pourquoi pas à bord de mon bateau pour vous faire capturer un brochet record!

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mercredi 24 juin 2009

OPEN AFCPL DE VILLEREST

Les 20 et 21 Juin dernier c’est déroulé l’Open APCPL de Villerest dans le département de la Loire (42). Quinze jours auparavant avec Ben Ampaud (Team Rod et Pod/Humminbird-Minnkota/Pêcheur.com) nous avons préfishé le lac pour se rendre compte du potentiel qu’offre cette compétition. Toute la journée, nous avons passé le lac au Side Imaging pour découvrir des structures comme anciens ponts, murets, routes, chemins, éboulis et pierriers. Nous cartographions de manière ultra précise tous ces bijoux pouvant abriter des poissons. Puis nous nous décidons à pêcher 2 heures , histoire de voir si un coloris ou un leurre particulier fait la différence et prends plus de poissons qu’un autre. Décidemment cette saison est très difficile, en effet nous faisons sortir un poisson d’un buisson et capturons une petite perche, enfin c’est Ben qui pêche moi je ne fais rien. Cela promet pour l’Open… Le jour J est arrivé et avec mon équipier nous reconnaissons le parcours puisque que lui ne connait pas le lac. Fred Charrais, coéquipier de Ben est aussi dans mon bateau, entre équipes « amies » ayant les mêmes sponsors principaux le courant passe, les infos aussi. Le lac lui a pris plus de 2 mètres et est au taquet. Heureusement que lors de l’entrainement j’ai pointé des points GPS et ne me suis pas contenté de me souvenir des endroits de manière visuelle car aujourd’hui tout est dans l’eau, recouvert par la crue. L’eau est de couleur foncée mais relativement translucide. Une fois les secteurs de pêche sélectionnés nous rentrons au port de Bully où d’autres compétiteurs sont arrivés et les discutions vont bon train autour du sujet majeur de la saison, la difficulté des plans d’eaux. Le lendemain, le départ est donné à 10H pour une journée de 8 heures de pêche. Dès le début je décide de pêcher en Power Fishing sur la bordure contiguë au port. Le leurre employé est un petit spinner de 15g. Par la suite nous faisons de la verticale sur un poste le long d’une falaise où les échos de sandres sont nombreux. Tout au long de la journée nous alternerons power et verticale tant les bordures sont belles avec de l’eau dans les arbres et tant les poissons sont nombreux sur le sondeur positionnés plus profond vers les 10M. Le vent contrarie nos dérives et le moteur électrique est mis à rude épreuve, il va falloir recharger les batteries ce soir. Nos efforts sont récompensés par la capture d’un brochet juste maillé en fond de baie en power. Rien de plus viendra enrichir notre vivier cette première journée, malgré une perche venue taquiner le crank de Valéry sans réussite. A l’issue du classement provisoire D2 nous avons la surprise d’être en tête avec ce petit brochet, en réalité il s’est capturé 9 poissons ce jour et notre poisson si petit soit il, nous donne un avantage certain pour la deuxième manche. Le lendemain, re belote, power et verticale…cependant nous n’arrivons pas à faire de poisson et le stress monte, qu’ont fait les autres ?....2 poissons se sont fait capturés dont un brochet plus grand que le notre de 5 mm. C’est pour cette infime différence de 5mm que nous perdons la première place, cependant nous prenons les 10500 points tant prisés qui nous propulsent aux avant poste de la D2, car avec la traisième place réalisée au Grand Large et maintenant Villerest, nous voilà en tête de cette division.

OPEN AFCPL DU GRAND LARGE

En vue de la première compétition de pêche aux leurres de Division 2 du circuit AFCPL qui avait lieu au Grand Large sur le Rhône en agglomération de Lyon, j’avais organisé un entrainement sur le secteur de compétition quinze jours auparavant. Les pré-fishing, entrainements, sont tout d’abord conçus pour repérer les lieux de pêche et connaitre au mieux l’environnement, les structures, les substrats et le comportement des poissons. L’arme absolue des entrainements est le sondeur et à fortiori le combiné sondeur-GPS Side Imaging. Laisser moi vous peindre le tableau, le Grand Large est un plan d’eau sur le Rhône qui mesure 90 hectares pour une profondeur n’excédant pas 3,80M. Les fonds sont relativement plats et recouverts d’herbiers. Certains montent même jusqu’en surface. Il y a plusieurs espèces d’herbes et certaines espèces abritent plus de poissons que d’autres. Au tant vous dire que passer le sondeur dans ce type d’eau peu profond et qui de plus est transparente et rempli d’herbiers ne sert à rien, cependant le GPS va nous aider à retrouver précisément les trouées d’herbiers. En effet par ci par là se trouvent de petites et de très grandes trouées où il n’y a pas d’herbe qui jonche le sol du plan d’eau. Le sondeur montre ses limites car tout autour les herbiers, montant du fond et ce jusqu’en surface, rendent impossible l’emploi du Side Imaging. Cependant avec des lunettes polarisante on trouve facilement ces taches propres et à l’aide du GPS et de l’antenne 50 canaux il est très aisé de marquer ces postes et de les retrouver en navigation pour les pêcher. Une fois le plan d’eau cartographié il nous reste le canal du Rhône large de 140 à 200 M par endroit. Là le sondeur Side Imaging va révéler tout son intérêt. Je vais pouvoir localiser les plaques de gravier, les secteurs de vase et limon qui sont certainement moins sujet au courant, les herbiers de bordure, des arbres immergés, des structures comme vieux murs et anciens chemins ou anciennes routes. Je vais aussi sonder toutes les piles de ponts pour connaitre les radiers et localiser des poissons à l’abri du courant, puis les alentours des fondations des ponts pour identifier des blocs de bétons pouvant abriter des bancs de perches. Par contre la chose à laquelle je n’avais pas pensé est de découvrir en lieu et place des perches plusieurs cimetières de voitures. Le jour de la compétition les organisateurs nous annonce une navigation à 6 km/H au moteur thermique, cela n’a pas grande importance car de toute façon la pêche dans le grand large va se faire en faisant de longues dérives conduites au moteur électrique. Et là les moteurs Minnkota se sont révélés tout particulièrement efficaces grâce d’une part à leur autonomie mais aussi d’autre part grâce à la forme spécifique de leur hélice anti-herbe, livrée de série. De plus en donnant un cap à l’Auto-pilot et en programmant une vitesse de déplacement lente il ne restait qu’à se concentrer sur la pêche et non sur tout le reste. Avec un bon repérage, un bon entrainement et de très bon outils tant électriques que électroniques, voilà à quoi on peut prétendre, 2éme place au classement Brochet et 3eme place au général.