Pour la quatrième fois j’accueille Jean Philippe et son père. Deux habitués de la maison avec qui nous avons déjà pêcher les sandres sur Vouglans, les brochets sur le Rhône, le Bourget et le Grand Large.
Cette fois ci la mission est simple, ils veulent combattre un gros poisson et si possible battre leur record en dépassant le mètre...
Donc c'est tout naturellement que je les oriente sur un séjour au Lac Léman.
Ce sont tous deux de bons pêcheurs et la patience est un de leur atout, ils restent concentrés durant de longues heures pour être efficace quand la touche survient.
Mais cette fois ci le Léman est déchaîné, plus de 30km/H en rafale, des creux de 60 cm et un vent glacial venant des montagnes récemment enneigées et pour couronner le tout...de la pluie.
La température de surface à perdue 5° en une semaine et les brochets sont invisibles au sondeur, ils sont certainement dans les boules de fourrage, tolérés par les petits poisson.
Nous décidons donc de pêcher de l'eau, là où les bancs de perches sont les plus important, mais le manque de touche nous fait douter de la stratégie employée et j'avoue que longer la cassure et battre du terrain sans conviction me plait guère.
Une éclaircie nous remet du baume au cœur, la pluie ne tombe plus et le vent s'est calmé. Nous pouvons travailler au sondeur et passer du temps à chercher de façon sérieuse des échos de brochets. Nous tombons sur un gros poisson isolé, assez loin d'un banc de perchettes, nous le marquons au GPS puis je positionne le bateau devant le poisson à 15M et nous commençons à le pêcher. Moins de 10 minutes plus tard jean Philippe ferre violemment une micro touche et la canne se plie. Il me dit "c'est pas gros, ça vient" mais en l'absence de coup de tête je lui dit de se méfier et de vérifier son frein, car ici les gros brochets ont un comportement particulier, ils se déchaînent un peu plus tard ayant pris conscience du piège. Comme prévu, le moulin crache de la tresse et je lui annonce qu'il tien son métré. je prépare l'épuisette et vais sur la plateforme arrière pour filocher le brochet, et le moulin crache encore de la tresse. Finalement Jean Philippe monte ce poisson que nous voyons arriver dans l'eau cristalline du Léman.
Verdict: 107 cm et la joie sur le bateau.
Plus tard dans la journée et après avoir de nouveau trouver quelques poisson au sondeur, nous toucherons un autre poisson mais de taille plus modeste.
Mission accomplie pour jean Philippe, son père devra attendre pour capturer son brocodile, mais il va essayer des leurres de taille à faire bouger les gros poissons qui demeure dans ses spots de pêche sur la Charente.
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1 commentaire:
MAGNIFIQUE
FELICITATION A MON BEAU FRERE.
BISOUS DU SENEGAL
A PLUS
ARNAUD
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